Je mets ma plume au service de votre histoire,
celle que vous me raconterez avec vos mots, vos émotions,
et tout le reste...
Si vous vous en sentez d'humeur, contactez-moi, nous discuterons de votre projet.
Alexandre SAINT-DIZIER - 06 12 01 19 46 - contact@artisan-biographe.fr
Je vous propose de rédiger votre histoire dans un esprit de collaboration, de la transcrire dans une approche sensible et littéraire avec le plus d'authenticité possible. J'aime tout particulièrement travailler sur des récits de vie, mais je peux également réaliser toutes sortes de travaux d'écriture : résumés, textes de présentation, pages internet, etc... à la condition que le projet me plaise et que les intentions le motivant soient claires. J'habite en ce moment à Paris, mais je peux me déplacer facilement si besoin et selon les cas. Je n'aime pas travailler "à distance" et je ne m'y résouds qu'occasionnellement par nécessité.
Je travaille sur la base d'une relation de confiance et d'un devis personnalisé, que chacun y trouve son compte en évitant ce formalisme propre aux relations professionnelles que j'abhorre. Le plus important pour moi est de considérer le projet comme un tout, et de pouvoir m'y investir avec une rémunération juste par rapport au travail qu'il représente. Je propose néanmoins quelques forfaits de référence pour cadrer la réflexion et donner une idée de mes prestations :
Forfait histoire : pour transcrire un moment particulier de votre vie, pour rendre compte avec précision de cette expérience, avec plus ou moins de liberté factuelle, de détails émotionnels et d'éléments contextuels, pour aboutir à un texte de l'ordre de la nouvelle qui se lit d'une traite. Ce travail nécessite quelques heures d'entretien et quelques dizaines de pages. Tarif : entre 1000 et 2000 euros selon l'ampleur du projet.
Forfait biographie : pour élaborer un texte qui donne une idée authentique de ce que vous êtes et de ce qu'a été votre vie, une fresque illustrant votre destin sous un prisme global à la lumière de ses lignes principales, une sorte de roman dont votre destinée serait l'héroïne. Ce travail nécessite en général une vingtaine d'heures d'entretien et entre une et deux centaines de pages. Tarif : 4000 euros.
Forfait mémoires : pour creuser dans les profondeurs de votre vécu, pour aller y chercher tout ce qu'on y trouve, chaque événement, chaque personnage, chaque ressenti, chaque réflexion, de tout développer dans un idéal d'exhaustivité, qu'on puisse retracer scène par scène le fil de votre vie, le tout assemblé dans un patchwork cohérent, à la manière d'une confession. Ce travail nécessite beaucoup d'heures d'entretien, beaucoup d'investissement de votre part, et plusieurs centaines de pages. Tarif : 1000 euros par tranche de 50 pages en dégressif.
Ces forfaits sont présentés à titre indicatif et servent plus de point de référence que de contrainte pour votre projet. Dans chaque cas, ma prestation comprend les entretiens, mes déplacements (sauf contraintes particulières), la rédaction, la relecture, les taxes, la mise en page et l'accompagnement dans l'impression qui, elle, est à vos frais. En bref, je me consacre à rédiger un texte qui vous plaît, vous correspond, et à m'assurer que vous puissiez en faire ce que vous souhaitez. Je peux également réaliser des travaux graphiques : couverture complexe, frise chronologique, dossier photo, illustrations, etc... que je facture en plus selon les cas selon le travail qu'ils représentent.
Dans l'impasse de la faïencerie, la sympathique ruelle qui m'a vu grandir, vivait à côté de chez mes parents une vieille voisine au grand coeur, Mireille Foltier, qui s'occupait des enfants de la rue, dont mon frère, ma soeur et moi. Elle nous amenait à l'école, à nos différentes activités et nous faisait faire nos devoirs le soir, toujours avec bienveillance et bonne humeur, ce qui rendait grand service à mes parents. Comme pour tous les adultes, elle nous semblait toujours avoir été là, telle quelle ; il ne nous est pas venu à l'esprit de nous demander ce qu'elle avait vécu, qui elle était avant de devenir l'adorable nounou que nous connaissions. Et, sans se douter qu'elle avait eu une histoire pas si banal, une vie difficile semée d'embuches, nous sommes partis plein de reconnaissance, en la laissant derrière nous, seule avec son destin. Mireille n'avait jamais parlé de son enfance à quiconque, ne pensait jamais vouloir le faire, ne pensait jamais pouvoir le faire. Mais voilà que des années plus tard, à 80 ans, aidée de ma mère et de ma soeur, Mireille raconte enfin, un peu par hasard, sa vie à son fils, André. Ce dernier, bouleversé d'apprendre et de comprendre tant de mystères de sa propre enfance, la pousse alors à aller plus loin, à écrire son histoire, à la partager aux générations futures. Alors que je lui rends visite à l'EHPAD où elle vient d'être admise, elle me propose de m'en charger et je lui promets d'être à la hauteur de la tâche.
Je suis très fier et heureux d'avoir pu aider Mireille à sortir sa vie de son ombre. Moi qui ai toujours écrit pour le plaisir et par impulsion, je n'avais jamais songé faire ce genre de chose. Ce projet m'est tombé du ciel, comme un cadeau de cette femme admirable, un heureux coup du destin qui a ouvert une nouvelle voie au mien. Avec son accord, vous pouvez consulter le texte en cliquant ici.
Extrait
« Mireille est en train de jouer avec sa grande sœur, Maïté,
sur le toit de l’immeuble, l’une en patinette, l’autre en vélo,
s’approchant à toute vitesse du rebord malgré l’absence de
rambarde. La menace du vide ne les perturbe pas ; elles ont
l’habitude de s’amuser ainsi, toutes les deux, sans surveillance ni
soucis du danger. Soudain une voix les appelle. Elles s’arrêtent et
se regardent, interdites : elles n’ont pas l’habitude d’être ainsi
convoquées par la maîtresse de maison. Mireille se dirige vers le
séjour, incertaine, avec Berly, son ours en peluche, à la main. Elle
ne se doute pas encore de ce qui lui vaut l’attention soudaine de
Yolande, sa mère, mais elle sait que l’instant est rare. Pourtant,
l’image est un peu floue, comme éblouie par la luminosité de la
pièce et le manque de contraste du moment. Elle cherche sa mère
des yeux et la voit, accoudée à la baie vitrée, pensive. Puis elle
regarde ce monsieur qui s’avance avec douceur vers elle. C’est un
adulte, des jolis cheveux blanc, quelques rides déjà visibles,
quelques autres cachées par une moustache, une barbe peut-être ;
Mireille est trop jeune, à peine quatre ou cinq ans, elle ne fait pas
encore attention à ce genre de détails. Intimidée, elle recule un peu
et attend Maïté qui finit par arriver. L’homme s’accroupit et leur
adresse un sourire bienveillant, il a l’air gentil. Mireille se cache
derrière sa sœur, qui ne bouge pas. Cela dure quelques instants. Le
sourire de l’inconnu ne désemplit pas, mais se teinte d’une gêne
légère. Au bout d’un moment, il tourne la tête vers la fenêtre, où
est encore accoudée Yolande. Elle finit par se retourner, et vient
donner une petite tape dans le dos des enfants.
– Allons, les filles, ne soyez pas si sauvages, je vous présente
votre père. Faites-lui donc un bisou. »
Ce projet est le fruit d'une situation assez rocambolesque ; il s'agit de la commande de Pierre-Jean, un ex-magnat de la finance reconverti en entrepreneur, qui souhaitait ajouter sa biographie comme pièce à conviction pour son procès au tribunal de commerce, à l'occasion duquel il comptait réveler au grand jour sa pathologie bipolaire, cause de tous ses torts et maux. Après quelques hésitations, j'ai décidé de relever le défi et surtout de le terminer à temps pour le procès, c'est-à-dire en moins d'un mois. Je suis très heureux de l'avoir fait, l'expérience a été riche, intense et instructive ; et surtout, j'ai pu écrire librement ce qui me semblait juste, malgré les délais et le contexte juridique. Pierre-Jean a été sincère jusqu'au bout et a, malgré tout, gagné son procès haut la main. J'ignore le rôle réel qu'a joué la biographie dans cette victoire mais il en a également été très heureux. Il essaye aujourd'hui de la vendre pour partager au monde ce témoignage atypique. Vous pouvez d'ailleurs lui commander un livre si cela vous chante en écrivant à pj@fournel-advisory.com. Vous pouvez également consulter le texte en cliquant ici.
Extrait
« Je me suis réveillé un an et demi plus tard. Ma femme demandait le divorce, mes enfants ne me parlaient plus, mes vingt-deux entreprises étaient en liquidation, j’avais vingt millions de dettes. Comment en étais-je arrivé là ? Contrairement à la crise de Noël ou à mes gueules de bois récurrentes, je m’en souviens très bien. Dans les moindres détails. Tristement mieux que pour le reste de ma vie, moi qui ai toujours eu une très mauvaise mémoire. Je me rappelle la moindre de mes actions, de mes pensées, de mes émotions. Le plaisir que j’avais à me foutre en l’air. La souffrance que je créais autour de moi sans m’en soucier. L’orgueil dont je me délectais. La crédulité des gens que je manipulais. L’opportunisme des autres qui en ont profité. J’étais un monstre, une sorte de mélange entre un fou, un enfant gâté et un mauvais stratège. Ce n’était déjà pas brillant avant cela mais la ritaline a repoussé les limites de l’abîme que j’avais commencé à creuser dans ma vie. »
Si, avant de me rencontrer, vous voulez en savoir plus sur ma personne, ma sensibilité et ma plume, je vous invite à explorer mon site internet qui regroupe l'essentiel de mes travaux artistiques. Il est divisé en deux parties :
Alexandre SAINT-DIZIER - 06 12 01 19 46 - contact@artisan-biographe.fr